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Jamel Debbouze et Mélissa Theuriau défendent l'impro, car la réussite ne s'improvise pas

Le couple cherche notamment à mobiliser les politiques. Une démarche encore rare en France, pays au show-biz pas spécialement aguerri aux pratiques du lobbying. Car le film Liberté, Egalité, Improvisez, diffusé ce mercredi à 20h50 sur Canal + et produit par Melissa Theuriau n’est rien d’autre qu'«une opération de lobbying», confirme les réalisateurs Allan Rotschild et Edouard Bergeon. L’objectif: convaincre les politiques que l’improvisation théâtrale a sa place à l’école.

Les vertus de l’improvisation théâtrale, Jamel Debbouze connaît pour avoir expérimenté la discipline auprès de son formateur, qu’il surnomme Papy et qui est présent dans le film. L’humoriste souhaite désormais que le plus possible d’élèves puissent avoir accès à des cours d’impro au sein de l’Education Nationale.

Le documentaire suit les parcours de collégiens pendant leurs cours, les accompagne lors des compétitions auxquelles assistent Jamel Debbouze, mais aussi, volonté d’influence oblige, François Hollande, Benoît Hamon ou Aurélie Filippetti. «Le but est d’imposer l’improvisation théâtrale au collège» explique Allan Rotschild. «Pour cela, détaille Jamel Debbouze, les associations cela ne suffit pas. Elles servent de haut-parleurs mais Papy, qui m’a formé et porte ce projet, a galéré de service culturel en service culturel pour obtenir de minables subventions. Alors heureusement on a vendu quelques croissants ce qui nous a permis de faire des matchs. Mais l’important c’est qu’il nous faut des relais comme l’Education nationale, sinon ce sera rigolo mais ce sera salaud».

Un investissement qui paie

La force de frappe de Jamel Debbouze, qui s’est associé pour ce projet au très puissant homme d’affaires Marc Ladreit de Lacharrière, semble payer. Lors de la projection de presse du film organisée par Canal + la semaine dernière, Benoît Hamon, ex-ministre de l’Education Nationale était dans la salle. «Le sujet est dans les tuyaux, l’objectif est fixé à la rentrée 2015 pour les communes qui souhaiteraient offrir cette activité en primaire».

Melissa Theuriau espère que la diffusion du film offrira une force de frappe supplémentaire. «Je voyais que et Jamel, et Marc, et Papy se démenaient, je me suis dit que je pouvais, moi, essayer de convaincre un diffuseur de suivre le projet. Cela a été dur. Mais on arrive à intéresser les politiques, et c’est cela le but». Bien joué.

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